L’histoire derrière CPS

Les compléments (addons) sortis pour Flight Simulator (FS9/FSX) simulant Concorde, malgré leur divers degré de réalisme, ont tous souffert du même maux: l’absence d’un outil de calcul de performance et carburant.
Certes, cet avion est très loin de ressembler aux autres…
Les éditeurs successifs ont créés des outils fort restreints quant aux possibilité offertes.
Même des auteurs de grand renom comme Christian Grill pour le quel j’ai une admiration sans faille ne s’est pas attaqué à cet appareil dans son fantastique logiciel TOPCAT.

Ce vide dans les outils pour FS m’a donné l’idée de tenter ma chance après la lecture de la documentation technique de l’avion mythique.
Après une minutieuse enquête sur les procédés utilisés par les utilitaires de même type destinés aux autre avions, je me suis heurté au fait que les calculs de performance décollage atterrissage et calcul de fuel étaient basés sur des courbes et abaques nombreuses et complexes ou sur des tables toutes aussi nombreuses.
L’utilisation de tables est d’une approche relativement simple.
Celle de courbes et abaques demande le double de travail dans le fait de devoir transformer dans un premier temps ces courbes en tables.
C’est par cette démarche que j’ai commencé en juin 2011.
Long, fatiguant, source d’erreurs, j’ai renoncé.

L’histoire de la naissance de CPS est détaillée sur la page principale de ce blog.

CPS, C’est quoi:
Pour celles et ceux qui pratique la simulation de vol, il existe plusieurs catégories:
Le joueurs: ces sont les plus nombreux. Leur but dans cette activité est de monter dans un avion ou un aéronef, et de se retrouver en l’air pour une ballade en utilisant au minimum les capacités techniques du simulateur.
L’utilisateur moyen : Ce terme n’a rien d’insultant, c’est celui qui découvre l’aviation à travers ce loisir. Ces connaissances sont très limités, mais ils cherche à progresser dans la maîtrise d’un avion ou d’une technique de navigation. Bien souvent, ce type d’utilisateur passera dans la catégorie suivante (ce fut mon cas il y bien des années).
Le « Hard Simmer »: Cet anglicisme décrit l’utilisateur à la recherche de la simulation la plus parfaite, la plus proche de la réalité. Ne nous y trompons pas. Jamais FS ne pourra reproduire les sensations ressenties dans un véritable avion.
Chaque nouvelle version de FS nous fait nous approcher des réactions réelles d’un avion en vol, mais le fossé est encore immense avec le vrai pilotage.

Les amateur de simulations de la dernière catégorie vont tenter de se mettre dans une situation aussi proche que le permette FS et les multiples outils développé autour de lui d’un véritable pilote, le plus souvent, de ligne.

Les derniers avions modélisés pour FS sont dotés de fonctionnalités de plus en plus proche du véritable appareil. (ex: Boeing 737 de PMDG).
Il existe aussi des logiciels qui génèrent une météo équivalente à celle de la vraie vie et en temps réelle. Un aubaine pour ces pilotes « virtuels ».
Des tableaux de bord ou parties de tableaux de bord sont disponibles dans le commerce. Manettes des gaz, manche à balai, palonnier, panneaux de commandes complet etc.
Des systèmes, qui, posés sur l’écran et émettant des infrarouge vont faire faire bouger le point de vue sur l’écran synchronisé avec les mouvements de la tête de l’utilisateur.

CPS est donc un outil qui permet aux amateurs exigeants de préparer les vols en Concorde qu’ils souhaitent effectués sur FS.
Les auteurs des Concordes présents sur le marcher (je ne citerai que SSTSIM pour FS9 et FSLabs Concorde X pour FSX) ont livrés avec leur produit un outil très limité pour faire ces calculs.
En effet, Ils ne sont capables de calculer les performances de décollage et d’atterrissage que sur les aéroports à partir desquels ou vers lesquels le véritable avion effectuait des liaisons.
La même limitation vaut pour le calcul du fuel.

C’est pour faire sauter ces limitations que j’ai décidé de développer CPS qui lui est capable de calculer le fuel et les perfos. décollage et atterrissage pour n’importe quel aéroport présent dans FSX.
De plus, Le chargement de l’avion n’est pas limité à 3 ou 4 profils tout faits. Au contraire il autorise le « Commandant de bord » à charger l’avion comme bon lui semble (équipage de 3 à 5 membres, Personnel de cabine de 3 à 6 membres, répartition des passagers dans les 4 zones de l’avion, répartition des bagages et du fret dans les 3 compartiments du Concorde réel, répartition des commissariats (conteneur des repas, boissons oreillers, couvertures, trousses de secours, objet vendu en Duty free.
Ces répartitions ont un impact sur le centrage l’avion reflétant la réalité et obligeant parfois à l’emploi de carburant « lest » à l’avant ou l’arrière selon le cas.

De multiples paramètres sont modifiables par l’utilisateur pour optimiser son vol et au final de savoir si celui-ci est réalisable dans les conditions définis par lui même et de fournir un document complet permettant à l’équipage d’effectuer son vol avec le maximum d’informations…

Voilà, tout est dit, CPS, c’est ça!

Pierre